Journée internationale de la paix
La MONUSCO a disponibilisé des orateurs pour aider les jeunes à se débarrasser de leurs fardeaux de messages de haine

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Chaque 21 septembre, les Nations-Unies célèbrent la paix à travers le monde et cela depuis 1982. Pour cette 40è édition, qui a eu lieu hier mercredi, le thème choisi vise à mettre fin au racisme et à bâtir la paix à l’échelle mondiale.
A Kinshasa, ce grand rendez-vous universel a eu lieu au chapiteau de l’hôtel Pullman à Gombe autour du même thème, mais voulu centré sur ce que doit être la contribution de la jeunesse congolaise à la lutte contre les discours de haine, la désinformation et la manipulation qui prévalent ces derniers temps à travers les réseaux sociaux de la société congolaise.
La MONUSCO, qui l’a organisé par le biais de son service Communication Publique et Information, a eu à faire appel à de grands orateurs qu’elle a mis face à la jeunesse estudiantine congolaise, toutes universités confondues, durant une session de formation et de partage de l’information autour du thème ci-haut évoqué sous son adaptation aux réalités congolaises actuelles auxquelles nous venons de faire allusion.
Il y avait parmi eux, allusion faite aux orateurs, le camarade Christian Kalonji, représentant des étudiants de la RDC, Madame Rosiane Kabangu, Représentante RDC au Comité Régional des Jeunes de l’espace COMESA, Monsieur Abdoul Aziz Thioye, Directeur pays du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, le Professeur Jean-Louis Esambo de la Faculté de Droit de l’Unikin, son homologue de l’UPC, le Professeur Ndukuma Adjayi Kodjo, sans oublier Madame Ndeye Aissatou Laba Toure du service en charge de la communication publique et information de la MONUSCO, qui avait servi de modératrice.
Les 3 premiers orateurs ont évoqué l’état des lieux du discours de haine au sein de la jeunesse congolaise respectivement en milieu universitaire, dans l’espace COMESA et selon le point de vue du BCNUDH, Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme.
Abdoul Aziz Thioye, qui était le dernier de 3 premiers orateurs, a fourni en plus des pistes de sortie à travers une série de recommandations à l’endroit des jeunes congolais qu’il a priés de désormais adopter une attitude de distanciation vis-à-vis de tous ces messages de haine qui circulent ces derniers temps, avec une très forte intensité, à travers les réseaux sociaux et qui empêchent que la RDC soit bâtie sur de bonnes valeurs.
Les deux derniers orateurs ont, en leur qualité des professeurs d’université, fourni des instruments de lutte contre ces fléaux que sont les discours de haine, la désinformation et la manipulation qui qui se sont érigés en principes irréfragables parmi les jeunes congolais. Le Professeur Jean-Louis Esambo a fourni aux jeunes des garde-fous juridiques appropriés qui les aideront tout au long de cette lutte, pendant que son homologue, le professeur Ndukuma Adjayi Kodjo, leur a montré comment s’y engager à travers les réseaux sociaux, qu’ils doivent désormais utiliser comme instances de prise de parole pour propager les messages de paix.
‘’Vous avez le droit d’utiliser votre liberté d’expression en toute quiétude, mais pas aller jusqu’ à enfreindre les dispositions pénales ; c’est de peur que ça donne lieu à des mesures répressives’’, a recommandé le professeur Esambo qui a éclairci sa pensée en soulignant à l’intention des jeunes le fait que leur liberté d’expression doit être exercée sous réserve à la fois de la loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs.
Tous les 5 discours, avec le jeu des questions et réponses qui s’en était suivi, ont concouru à la prise de l’option par ces jeunes de se débarrasser de leurs fardeaux de messages de haine qu’ils portaient jusque-là.
Saint-Germain Ebengo
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